Création de l'homme 
 
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La lecture attentive de la Genèse, sans idées préconçues, nous offre une vision nettement plus réaliste que l’enseignement et les traditions des diverses institutions ecclésiastiques officielles, qui, au lieu de prêcher la foi, s’appuient sur la sagesse du monde et se compromettent avec la fausse science en s’unissant à la psychologie, nouvelle déesse d’une humanité en désarroi. Plutôt que de reconnaître l’entière sagesse de la Parole de Dieu, elles préfèrent inventer des doctrines opportunistes et suivre les inclinations d’un peuple qui marche et persiste à marcher dans l’obscurité.  
  
L’Ecriture est la Parole de Dieu, elle seule détient la vérité. Dieu est tout-puissant, et sa toute-puissance s’exerce sur toutes choses et sur tous les événements sans aucune exception. Que le lecteur qui croit, comme le prétendent critiques et autres exégètes, que le livre de la Genèse ne serait qu’un assemblage composite d’anciens textes Egyptiens, Sumériens, Babyloniens et autres peuples de l’antiquité; que ces textes auraient été agrémentés de fables ou d’allégories issues de traditions engendrées par la superstition, le tout plus ou moins modifié par l’imagination populaire ou altéré par les nécessités sociales de l’époque: que ce lecteur s’arrête ici, range sa Bible, s’il en a une, et aille s’enquérir de l’état du big-bang, de la santé de la cellule originelle, des ultimes avatars du cœlacanthe, de la énième hypothétique explication de la disparition des dinosaures, ou de s’informer sur l’extravagante aventure de l’ADN semé sur la Terre par les comètes bienfaisantes qui ont cueilli pour nous, au fin fond de l'espace, cet ADN vital. Qu’il se réconforte à l’écoute des mythes qui peuplent les discours pseudo scientifiques, ou qu’il se divertisse en admirant les exploits de la science spectacle adoratrice du dieu Hasard, et de son assistant le fidèle et l'omnipotent million d’années, prince de l’évolution.  
 
Les chrétiens savent que Dieu a inspiré Moïse lorsqu’il écrivit le Pentateuque. Pourquoi Moïse, qui était en présence de Dieu lorsque Dieu écrivait lui-même les lois sur les tables, n’aurait-il pas, par la suite, été inspiré par l’Esprit de Dieu lorsqu’il écrivit la Genèse? Ex.34.11-28. Le Pentateuque, qui sert de base au judaïsme et au christianisme, n’a-t-il pas été approuvé par notre Seigneur Jésus-Christ? Luc:24.27. Le chrétien fait entière confiance à la Parole de Dieu, plus il la lit, plus l’Esprit Saint lui dévoile l’inépuisable richesse de la vérité. Purgeons notre esprit de toutes les fables, allégories, mythes et autres hypothèses et lisons l’Ecriture telle qu’elle est écrite.  
 
Passons sur les quatre premiers jours de la Genèse, et entrons dans le récit au:  
   
Cinquième jour.  
 
Dieu dit:  
 
"Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel". Gen.1:20 
 
"Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon." Gen.1:21 
  
Puis Dieu les bénit, en disant: 
 
"Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. " 
 
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour. Gen.1:23 
 
Cette création se passe en deux temps.  
 
Premier temps. 
 
"Que les eaux produisent".  
 
Ce sont les eaux, c’est-à-dire la matière qui, par la volonté divine, engendre des animaux vivants. Il n’est pas écrit que l’atmosphère produise des oiseaux, mais cela est sous-entendu puisque cette action est parallèle et identique à l’action de la terre.   
   
Second temps.  
 
Si au premier temps la création est un assemblage de matière, au second temps il est précisé: 
 
"Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce". 
 
Ici, il n’est pas écrit: "Dieu dit", mais il est écrit: "Dieu crée". Ainsi Dieu agit directement sur la réalisation finale des animaux. Ce n’est qu’après cette seconde intervention que la création animale est achevée, et confirmée par: 
 
"Dieu vit que cela était bon."  
 
Nous constatons que Dieu prépare d’abord la matière, puis accomplit son œuvre créatrice.  
  
"Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre." 
 
En leur donnant la possibilité d’assurer la pérennité de l’espèce, Dieu donne ainsi à ses créatures le pouvoir de participer à sa création.  
 
"Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour." 
  
Sixième jour.  
 
De nouveau la création s’effectue en deux temps.  
 
Premier temps. Dieu dit
 
"Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi." Gen.1:24 
 
Second temps. Dieu agit:  
 
"Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Et cela fut ainsi." Gen.1:25 
 
"Dieu vit que cela était bon."    
 
Dieu opère pour les animaux terrestres de la même manière qu’il a procédé pour les poissons et les oiseaux. Le règne animal étant créé et bien établi sur la Terre, Dieu décide de créer l’homme. Il procède alors différemment.  
  
Premier temps.  
 
Dieu ne dit pas: "Que la terre produise..." mais il décide et dit:  
 
"Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance."  
 
Second temps. 
 
"Dieu crée l’homme à son image, il le crée à l’image de Dieu."  
 
Notons la première personne du pluriel qui rappelle que la création se fait avec Jésus-Christ. 
 
Au premier temps Dieu, l'Eternel, annonce sa volonté créatrice. 
 
"Il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes," 1Cor.8:6 
 
Au second temps Jésus-Christ réalise la volonté du Père. 
 
"et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes."1Cor.8:6 
  
"En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement." Jn.5:19 
(voyez  Col.1:16,17 - Rom.11:36 - etc.)   
 
C'est ainsi que: 
 
"Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il le créa mâle et femelle." 
 
Ici, la matière n’est pas mentionnée, l’humain est créé directement par la seule volonté divine. 
 
Ainsi l’humain du sixième jour, le mâle et la femelle sont créés simultanément, de manière semblable à celle des animaux, lesquels, bien que cela ne soit pas spécifié, ont été créés, évidemment eux aussi, mâles et femelles, puisqu'il leur est dit : Soyez féconds, multipliez. 
 
"Dieu les bénit l'homme et la femme et leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."  
 
Cet homme et cette femme, nés ce jour, sont créés avec mission de se multiplier et de remplir la Terre, ce qui est identique à celle des animaux, mais en plus, l'humain du sixième jour doit assujettir cette planète et doit dominer sur les animaux. Cette double mission implique un effort intelligent, et lui donne ainsi la possibilité de participer à la création. 
 
Dieu établit ensuite le mode de vie de ses créatures. 
 
Pour l’homme:  
 
"Voici, je vous donne toute l’herbe portant de la semence qui est à la surface de toute la terre et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence, ce sera votre nourriture". Gen.1:29 
 
Pour les animaux Dieu dit: 
 
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture.    
 
L’homme est végétarien, et les animaux sont herbivores. 
Chacun va son chemin cherchant sa nourriture selon sa nature.  
 
"Et cela fut ainsi." 
 
Voilà une expression qui est claire et qui indique que la situation est définitive, figée et irrévocable.  
 
"Et Dieu vit que tout ce qu’il avait fait était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin, et ce fut le sixième jour." Gen.1:31 
 
Les plantes, les animaux, et l'homme, croissent et se multiplient; l’humanité primitive peut entrer dans l’Histoire.  
 
 
- Genèse, chapitre deuxième.  
 
La lecture du deuxième chapitre démontre que l’humanité primitive a un complément, car un autre récit commence: 
 
"Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée" 
 
Il ne s’agit pas ici d’une conclusion, mais d'un préambule, d'une préface; c'est l'annonce de ce qu'il advient, et qui prépare le lecteur à connaître la manière dont Dieu achève son œuvre, car il est évident que tout n’était pas terminé au sixième jour puisqu'il est écrit:  
 
"Dieu acheva au septième  jour son œuvre, qu’il avait faite.   Jn.5:17  
Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant." Gen.2:2 
 
Dieu achève son œuvre au septième jour, donc, cette œuvre n'est pas terminée au sixième jour, ce qui est une évidence incontestable pour qui lit le texte tel qu'il est écrit.  
 
Certes, les inconditionnels d'une tradition implantée au cours des siècles d'ignorance et de marche dans les ténèbres, réfuterons l’évidence en argumentant que: 
 
- Dieu, selon la loi mosaïque, a institué le repos du septième jour, c’est-à-dire le sabbat, et qu’il est clair qu’il n’a pas travaillé lui-même ce jour-là. 
 
Dieu serait-il assujetti aux jours de la semaine comme si chaque jour de la création était chronologiquement réduit à nos petites vingt-quatre heures basées sur la rotation de notre minuscule planète bleue? Dieu le Père et le Fils ne sont-ils pas maîtres de toutes choses, donc maître du sabbat. +++.La loi mosaïque ne fait pas du sabbat un jour où toute vie serait anesthésiée. S’il est interdit de travailler ce jour là, il y a des circonstances et des limites à l’intérieur desquelles il est possible d'agir, et des exceptions où l'on peut en sortir. +++  
 
"Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol." Gen.chap2 
 
Cette création ne correspond pas à la création des jours précédents qui concernait la Terre entière. Il s'agit ici d'une autre terre, d'une terre vierge, non pas d'une autre planète, mais d'un autre environnement, d'un autre territoire destiné à recevoir des arbres spécifiques: arbustes des champs (voyez Deutéronome 20:19)  et de l'herbe particulière,  l'herbe des champs. Les arbres "normaux" et l'herbe "normale" ayant déjà été créés au troisième jour, le jour précédant le jour des animaux.  
 
Pour bien marquer la différence de la création du septième jour, Dieu ne dit pas: 
 
"Que les eaux produisent," ou: "que la terre produise." 
 
Il ne dit pas non plus: "formons à notre image", mais il est écrit: 
 
"L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante." Gen.2:7 
 
C'est une création exceptionnelle: là, Dieu crée l'homme, pourrait-on dire, "directement de sa main!".+++ qui est Jésus-Christ et le forme en agissant directement sur la matière. Gen.1:26- Et, ce qu'il n’avait pas fait pour l'homme naturel, Dieu ajoute une partie de son Esprit; et lui insuffle un souffle de vie. 
 
L’homme naturel possède une âme, l’homme du septième jour est doté d’une âme vivante dans laquelle l'Esprit de Dieu est présent. Plus encore, à l'Esprit que Dieu place dans l'âme vivante, il y ajoute l'intelligence de l'éternité. Ecclé.3:11. L'homme naturel sait qu'il mourra, mais il esquive la mort; il l'élude et se console en se persuadant que la mort est la fin de tout, de toutes les joies, certes, mais surtout de toutes les souffrances. La mort l'attriste et le déconcerte, car : 
 
"l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge". 1Cor.2:14  
 
L'âme vivante éprouve une joie spirituelle à la pensé de quitter ce corps du péché et d'entrer dans l'éternité vers le Seigneur Jésus-Christ. L'apôtre Paul ne dit-il pas:  
 
"Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain". Phi.1:21.  
 
Traduire est un travail difficile, car la pensée s'exprime différemment dans chaque langue. Le traducteur est confronté à ses futurs lecteurs, il doit se poser l'inévitable question: Doit-il traduire "littéralement" ou doit-il traduire "ciblé" ? S'il n'y avait que cette seule question à résoudre, la solution serait résoluble assez facilement. Mais les traductions, surtout religieuses, sont influencées par la position du traducteur en son époque, laquelle est formée par nombre de vecteurs: l'Histoire, la philosophie, la théologie, l'exégèse, etc. qui "colorent" le texte en fonction des doctrines, des écoles, des traditions, et autres influences, auxquelles s'ajoutent, depuis le vingtième siècle, la science spectacle et la psychologie, qui n'ont que faire d'une âme, vivante ou non, puisqu'elles prétendent avoir "prouvé" que l'âme n'existe pas. Nous sommes alors en droit de demander ingénument: que peut bien étudier,  soigner et guérir la psychologie, puisque "psychologie" signifie: étude de l'âme.  
 
Dès le début de la lecture de la Genèse, nous voyons l'emprise de la pensée matérialiste qui influence le traducteur: Nous lisons, selon certaines traductions, dans Gen.2:7 : "et l'homme devint un être vivant", alors que le texte original est: "et l'homme devint une âme vivante". Ainsi traduisent-ils,  car "une âme vivante" serait un pléonasme, mais que: "un être vivant" n'en serait pas un !! 
D'autres argumentent: "un être vivant est plus parlant" (sic). Concernant le même sujet, il y a des traductions qui ont modifié la Genèse, mais n'ont pas modifié le verset 1Cor.15:45, et traduisent "âme vivante". Serait-ce que le contexte ne le permette pas?  
Nous nous réjouissons qu'il existe encore - mais pour combien de temps - des traductions de la Parole de Dieu qui conservent le texte original pour la totalité de l'Ecriture. Il convient de prendre garde aux éditions dites "plus claires", "en langue courante", "en français d'aujourd'hui" ou "édition moderne", et autres qualifications, qui, invariablement, reflètent la pensé du traducteur et de l'éditeur, et qui, volontairement ou sous influence, altèrent le texte original. Il en est de même pour les éditions accompagnées de commentaires qui indiquent ce que le lecteur doit penser et croire. Les chrétiens n'ont nul besoins qu'on leur dicte ce qu'ils doivent comprendre, seul l'Esprit Saint éclaire celui ou celle qui lit la Parole de Dieu, et s'ils ont des questions sans réponse, qu'ils relisent encore et encore cette même Parole de Dieu, car L'Esprit-Saint finit toujours par éclairer ceux qui lisent avec sincérité. Certes il y a aussi les pasteurs, ceux qui sont remplis de l'Esprit-Saint, qui sont aussi en mesure d'éclairer ceux et celles qui cherchent la vérité. 
 
"L’Eternel Dieu planta un Jardin en Eden du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé."  
 
Ainsi cette terre vierge, que Dieu a préparée, est un Jardin que Dieu a planté à l’intérieur de l’Eden. Ces délimitations, que les traditions persistent à ignorer, ont une importance capitale.  
La préposition "en" est parfaitement explicite: 
Il y a l’Eden, et il y a le Jardin qui est à l’intérieur de l'Eden 
Deux territoires clairement délimités. 
 
Ainsi, l’homme du jardin n’est pas créé mâle et femelle, comme l’homme naturel. Il est créé solitaire, et il ne se répand pas sur toute la planète,- remplissez la Terre, c'est le devoir de l'homme naturel - l’homme du jardin est créé pour vivre dans un jardin, un espace clos, préparé spécialement pour lui. 
 
"L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le Jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. Le nom du second fleuve est Guihon; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. Le nom du troisième est Hiddékel; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate." 
 
Suite à cette description on peut imaginer plusieurs configurations. Quelles qu’elles puissent être, il demeure que: si un fleuve "sort" d’Eden pour arroser le Jardin, ce Jardin est effectivement un lieu différent et séparé de l’Eden.  
 
Dieu place l’homme à l’intérieur du Jardin, 
 
"pour qu’il le cultive et pour qu’il le garde."  
 
L’homme du Jardin n’est pas un être qui domine sur les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, et autres animaux, et dois être fécond et remplir la Terre, mais il est un être solitaire que Dieu éduque en lui imposant deux tâches: cultiver et garder. 
Pris au sens spirituel, il y a dans les deux verbe, cultiver et garder, tout le "programme" de l'homme qui marche vers Dieu.  
   
L’homme du Jardin a une nourriture particulière: 
 
"L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toutes espèces, agréables à voir et bons à manger."  
 
L’homme du Jardin est créé non seulement pour assumer une responsabilité et un travail, ce qui est l’apanage de la dignité de l'humain, mais en plus il bénéficie d’un environnement singulier et d’une nourriture spécifique dont il sait apprécier le goût et la beauté.  
  
L’homme du jardin ne dispose pas de la même nourriture que l’homme naturel lequel peut manger de tous les arbres qui sont sur la Terre: 
 
"l'herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence". Gen.1:29 
 
Alors qu'il est dit à l'homme du jardin: 
 
"Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." 
 
A la différence de l'homme naturel, l’homme du jardin est confronté, et pour la première fois de l’Histoire, à la loi que Dieu lui impose et à ses conséquences: 
 
"tu obéiras ou tu mourras!" 
 
Observer une loi, n’est pas ici une forme de dressage basé sur le principe de la récompense et de la punition afin d'obtenir des automatismes. C'est une loi sans équivoque dont la non observance est la mort. Or la connaissance de la mort est un acte purement spirituel qui ne peut être perçu que par l’esprit, c’est-à-dire par la parcelle de Dieu que l’homme a dans l'âme. L’homme naturel n’est pas confronté à de telles exigences; il n’a ni loi, ni restriction, sa seule particularité est qu’il domine sur les animaux. La domination n’étant, à son tour, qu’une caractéristique de la vie animale.  
 
L’Eternel Dieu porte à l’homme du Jardin une attention particulière et dit: 
 
"Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui."  
 
Dieu décide de lui donner une aide, une compagne possédant des qualités semblables aux siennes.  
  
Mais auparavant Dieu forme de la terre des animaux "des champs", et des oiseaux "du ciel." Nous assistons à une autre forme de création: les animaux de l’Eden sont de nature différente. 
 
"Et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme."  
 
Adam doit inventer des noms.  
 
"Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs."  
 
Chaque animal défile devant Adam, chaque mâle avec sa femelle.  
 
"Mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui." 
 
L’homme naturel n’a pas eu la possibilité de faire une telle constatation puisqu’il a été créé mâle et femelle simultanément. Gen.1:27,28.  
 
"Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme."  
 
A la différence de la création d'Adam,  Dieu, à nouveau, crée singulièrement la femme qui n’est pas formée à partir de la matière inerte, mais à partir de la chair vivante d'Adam. Dieu ne dit pas: "que la femme soit", mais il agit directement de la même manière qu'il a créé Adam.  
 
"Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme."  
 
Adam a compris l’action exceptionnelle de son créateur. En créant la femme de la chair de l'homme, Dieu crée une relation mari et femme supérieure à celle qui unit le couple du sixième jour.  
 
"C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair."  
 
Il ne s’agit pas d’être fécond, de multiplier et de remplir la Terre, mais d’instituer une société, avec ses droits, ses devoirs et ses codes de respect et d'amour.  
 
Notons ici que Dieu annonce que l'homme quittera son père et sa mère avant qu'il n'ait désobéi au commandement de Dieu. 
 
"L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte."  
 
Le couple vit insouciant dans le Jardin, parfaitement satisfaits de leur situation ainsi que du corps que Dieu leur a donné.  
 
"Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?" 
 
"La femme répondit au serpent: nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez." 
"Alors le serpent dit à la femme: vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal."  
"La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea."  
 
La femme, "isha", possède les mêmes qualités que l’homme, "ish", dont elle est issue. Elle connaît la loi que Dieu a donnée à l’homme, elle sait ce qu’il faut faire et ne pas faire, elle sait reconnaître ce qui est bon, ce qui est beau, et, surtout, elle sait ce qui est précieux pour ouvrir l’intelligence!  
 
"Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus." 
 
La première conséquence de l’acquisition de la connaissance du bien et du mal est d'être capable de juger. De là à en conclure que l’œuvre de Dieu aurait pu être autrement, voire plus parfaite, est un pas facile à franchir par les créatures qui croient savoir mieux que le créateur, ce qui leur conviennent. Cette pensée s’est largement développée au cours des siècles pour en arriver à ce que la science, dite moderne, nie l’existence de Dieu, et accorde à la déesse bicéphale "nature-évolution" toute la gloire des facultés humaines. Malheureusement, les institutions ecclésiastiques n’en sont point exempt et font perdurer l’idée que l’homme, par son intelligence et sa volonté propre, sait ce qui est bon pour lui. 
 
"Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures".  
 
Ainsi pour monter à Dieu qu’il convient d'adjoindre un complément à ce corps, ils inventent une protection en se servant de plantes, qu’ils assemblent. La nudité n’est pas seulement physique, elle est aussi psychique. En acquérant la connaissance ils ne connaissent pas qu'ils sont nus spirituellement, et qu’ils ont tout à apprendre. Ils veulent alors faire leurs expériences et s’instruire par eux-mêmes: ne sont-ils pas semblables à Dieu? Pour cacher leur âme nue, ils inventent des théories, des mythes, des légendes, des fables et moult hypothèses, lesquelles, à l'usage, se transforment en vérités; vérités d'autant plus véritables qu'elles sont acceptées par le plus grand nombre. Ces  vérités nouvelles doivent alors être crues, sous peine d'être condamné pour hérésie: hérésie scientifique, sociale ou religieuse.  
 
"Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le Jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. L'Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu?  
- Il répondit: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.  
- Et l’Eternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger?  
- L’homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.  
- Et l’Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela?  
- La femme répondit: Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. 
- L’Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.  
- Dieu dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.  
- Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point. Le sol sera maudit à cause de toi, à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière."  
 
"Adam donna à sa femme le nom d’Eve: car elle a été la mère de tous les vivants. Et l’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.  
 
L’Eternel Dieu dit:  
 
Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Eternel Dieu le chassa du Jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’il chassa Adam; et il mit à l’orient du Jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie."  
 
Le séjour dans le Jardin est accompli. Une phase de l’humanité se termine, le Jardin peut disparaître, il a rempli son office. Désormais Adam et Eve vivent dans l’Eden, loin de l’arbre de vie qui les aurait rendus éternels. L’éternité n’en est que repoussée, mais la voie qui y mène sera longue, semée d’efforts et de douleurs, car il n'y a pas de progrès sans souffrances. Le Seigneur lui-même a souffert en offrant son sacrifice et ses souffrances pour le salut de sa création.  
 
 
Selon ce qui précède, nous pouvons dire: 
 
Que le Jardin symbolise le Lieu Très Saint,  
l’Eden symbolise le Lieu Saint. 
Le reste de la planète symbolise le parvis des gentils, le lieu où l’on ne peut communiquer avec Dieu.  
 
Et d'ajouter: 
 
Que Dieu a choisi un territoire dans lequel il a mis un sanctuaire: le jardin.  
Dans ce sanctuaire il a mis un homme avec lequel il avait un lien particulier. 
 
Que Dieu a choisi la Terre sur laquelle il a mis un sanctuaire: la Terre sainte; et dans ce sanctuaire il a mis un peuple avec qui il avait un lien particulier. 
 
Que Dieu a créé un monde spirituel dans lequel il a mis un sanctuaire: Jésus-Christ; et dans ce sanctuaire il y met un peuple de femmes et d'hommes nés de nouveau, avec qui il a un lien particulier. 
 
 
"Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit: J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur". " Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Eternel une offrande des fruits de la terre; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. 
- Et l’Eternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. 
Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.  
- L’Eternel dit à Caïn: Où est ton frère Abel?  
- Il répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère?  
- Et Dieu dit: Qu’as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. 
- Caïn dit à l’Eternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre."  
 
Lorsque Caïn dit: "tu me chasses de cette terre", il est évident qu’il ne s’agit pas de la planète Terre, mais qu’il est chassé de l’Eden, où il est né, après que son père et sa mère furent eux-mêmes chassés du Jardin. Caïn doit alors se retirer dans un autre territoire, c'est-à-dire hors de l'Eden.  
 
"Je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre." 
 
Malgré son bannissement, Caïn parle avec Dieu. Il sait que, hors de l’Eden, il perdra la relation directe avec Dieu.  
 
"Quiconque me trouvera me tuera."  
 
Qui peut tuer Caïn?  
 
Selon la tradition, personne ne devrait pouvoir le tuer, puisque selon cette même tradition il n'est que l’une des trois personnes qui, à ce moment, vivent sur notre planète, Abel étant mort.  
Pourtant Caïn sait qu’en dehors de l’Eden, d’autres personnes peuplent la Terre, et que ces êtres sont capables de tuer. 
 
Ce que Dieu confirme, une première fois, en répondant:  
 
- "Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois." 
 
Sur qui s’exercerait une telle vengeance, si ce n’est justement sur ces éventuels meurtriers qui vivent en delà des limites de l’Eden?  
 
"L’Eternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point."  
 
Ainsi en imposant un signe sur Caïn Dieu confirme, formellement, une seconde fois, l’existence d’êtres humains hors de l'Eden. Dieu mettrait-il un signe sur Caïn si celui-ci ne courrait aucun risque? Peut-on sincèrement croire que Dieu eut utilisé un placebo pour calmer la crainte de Caïn?  
 
Qui sont ces êtres capables de tuer celui qui n’est pas de leur territoire, de leur tribu, de leur culture, de leur tradition ? Ne sont-ils pas les descendants de l'homme naturel qui se sont répandus sur la Terre? Combien de temps dure un jour de la Création? N'est-il pas écrit : 
 
"c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour." Psa.90:4 et 2Pier.3:8.  
 
Combien de générations se sont-elles succédées en un jour de création? Dieu n'a-t-il pas donné l’ordre à ceux qu'il a créés l'un mâle et l'autre femelle de se multiplier et de remplir la Terre? Gen.1:28. Nous pensons que la durée du sixième jour se chiffre en siècles voire en millénaires. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi? Serait-ce utopique que nous estimions le temps en millénaires? La science ne s'exprime-t-elle pas en millions d'années!? 
 
"Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Eden." 
 
Qu'est-ce que Nod? Qu'entendons-nous par "la terre de Nod?". Nod était-il un descendant des hommes du sixième jour, homme puissant, qui aurait donné son nom à un territoire? Etait-ce le nom d'une tribu. Nous l'ignorons, et ce n'est pas primordial, ce qui est essentiel est de constater que Caïn n'arrive pas dans un territoire vierge, mais dans un lieu qui a déjà une Histoire. 
 
"Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc."  
 
A nouveau une question se pose: Qui est cette femme? D’où vient-elle? La femme de Caïn ne peut être que de la même lignée de ceux qui peuplent la planète et particulièrement le pays de Nod.  
 
"Caïn bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc."  
 
Peut-on bâtir une ville avec et pour trois personnes? Pourquoi l’Ecriture mentionne-t-elle cet événement, si ce n'est pour nous faire savoir qu'il y a une vie humaine et sociale hors de l'Eden? Nous savons que Caïn était un homme exceptionnel. N’a-t-il pas parlé à Dieu? Dieu ne lui a-t-il pas apposé un signe particulier? Contrairement à ses inquiétudes, Caïn a été reçu avec égards, et peut-être avec crainte, lors de son arrivée en ce pays de Nod. La considération qu'il a reçue lui a permis, de bâtir une ville, ce qui implique l’aide de ses futurs habitants.  
 
Les défenseurs des explications traditionnelles ne manqueront pas de déclarer que cette interprétation est le fruit de l’imagination. Sans doute préfèrent-ils croire que Caïn ait enlevé, contre sa volonté, une sœur hypothétique, hors de l'Eden, sans que Dieu n'intervienne, et l'aurait entraînée dans une immensité uniquement peuplée d’animaux où aucun homme n’a jamais posé le pied. Puis, avec sa seule sœur, se mette à construire, non pas une cabane, ni une maison, mais une ville pour trois personnes: Caïn, sa sœur-femme et leur fils, lesquels construiraient une ville vide tout en travaillant à assurer la subsistance. Ensuite, attendre que des filles et des garçons naissent afin d’assurer une descendance consanguine, pour remplir cette ville déserte !  
 
Que chacun en juge selon son discernement! 1Thes.5:19.Peut-être ajoutera-t-on, que la création d’une ville à cette époque est sans importance et que nous avons bien d’autres sujets de préoccupation. Chaque chapitre, chaque verset, chaque mot de l’Ecriture, a son importance. 
 
L’Esprit Saint dicterait-il des choses vaines !?  
 
"Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. 
Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec. Lémec prit deux femmes: le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla. Ada enfanta Jabal: il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux. Le nom de son frère était Jubal: il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau. Tsilla, de son côté, enfanta Tubal-Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La soeur de Tubal-Caïn était Naama. Lémec dit à ses femmes: Ada et Tsilla, écoutez ma voix! Femmes de Lémec, écoutez ma parole! J'ai tué un homme pour ma blessure, Et un jeune homme pour ma meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois, Et Lémec soixante-dix-sept fois." 
 
C'est ainsi que se termine la généalogie connue de Caïn.   
 
Selon sa rhétorique, Moïse reprend le discours où il l'a laissé; savoir lorsque Caïn quitte l'Eden. 
 
"Adam connut encore sa femme; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. 
Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Enosch."  
 
Ici se pose, de nouveau, la même question: avec quelle femme Seth peut-il engendrer un fils? Il ne peut s'agir que d'une femme issue de l'homme du sixième jour. Mais, contestera-t-on, Seth n'est pas chassé de l'Eden qui est réservé aux fils d'Adam! Remarque qui semble logique, mais la situation a changé, l'Eden a perdu sa spiritualité, et ainsi ses frontières; il n'est plus le territoire où Dieu parle à l'homme comme l'on parle à un ami. C'est ce qui nous est confirmé par:  
 
"C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Eternel".  
 
L'homme ne parle plus avec Dieu, mais il l'invoque. 
 
"Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. 
Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans; et il engendra des fils et des filles. 
Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans; puis il mourut. 
Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Enosch. 
Seth vécut, après la naissance d'Enosch, huit cent sept ans; et il engendra des fils et des filles." 
  
Ainsi qu'il l'a fait pour Caïn, Moïse dresse la lignée d'Adam.  
 
Afin de ne pas alourdir ce texte, il appartient au lecteur intéressé par la postérité d'Adam, de lire le chapitre 5 de la Genèse, où il lui sera facile de calculer le temps qui s'est écoulé entre la création d'Adam et la naissance de Sem, de Cham et de Japhet. 
 
A ce moment du récit, la situation est la suivante: 
 
Il y a la lignée de Seth, la lignée de Caïn et la progéniture de l'homme naturelième jour. Ces trois postérités s'assimilent et prolifèrent, car il est écrit:  
 
"Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent."  
 
Qui sont les filles des hommes? Qui sont les fils de Dieu? 
Les filles des hommes ne sont-elles pas issues de l'homme du sixième jour?  
Les fils de Dieu ne sont-ils pas de la lignée d’Adam, qui a reçu l’Esprit de Dieu, et l’a transmis à ses fils? N’est-il pas écrit:  
 
"Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image", 
 
c'est-à-dire possédant les mêmes propriétés physiques et spirituelles. 
 
"Alors l’Eternel dit: mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans". 
 
Conséquence des mariages mixtes, Dieu prévoit de rompre ses relations avec l'homme, et de limiter sa longévité. 
 
"Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité".  
 
Les mariages mixtes apportent la confusion tant dans les corps que dans les âmes. L'alliance de l’homme naturel, et de l’homme spirituel, produit des êtres étranges: les Nephilim. Qui étaient-ils? Quels étaient leurs pouvoirs? Nous l'ignorons, il se peut que, dans le futur, le Saint Esprit nous le révèle. 
 
"La méchanceté des hommes était grande sur la terre, et toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Eternel dit: j’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je me repens de les avoir faits."  
 
La rupture est définitive, l'humain est corrompu. Il en est ainsi jusqu'à aujourd'hui. Nous avons tous, originairement, une âme à la fois animale et à la fois vivante. Eph.2:1,3Si l'âme animale domine elle étouffe l'âme vivante en rejetant la foi. 
 
"L'âme animale vit selon la chair, l'âme vivante vit selon l'Esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit". Ro.8:5,6. 
 
L'âme vivante est celle qui est "née de nouveau", elle suit la voie de Jésus-Christ, car il est : 
 
"Le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par lui." Jn.14:6 
 
"Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel." Car "Noé était un homme juste et intègre en son temps; Noé marchait avec Dieu."  
 
Pour assurer la pérennité de l’humanité Dieu choisit, parmi cette humanité pervertie, un homme qui a gardé la foi en son créateur.  
  
"La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre".  
 
Alors Dieu dit à Noé: 
 
La fin de toute chair est arrêtée par-devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre."  
 
"Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras: l’arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur. Tu feras à l’arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut; tu établiras une porte sur le côté de l’arche; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. Et moi, je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel; tout ce qui est sur la terre périra. Mais j’établis mon alliance avec toi; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent. La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. Ce même jour entrèrent dans l’arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux". "Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l’avait ordonné à Noé. Puis l’Eternel ferma la porte sur lui."  
 
"Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre. L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux: eux, et tous les animaux selon leur espèce, tout le bétail selon son espèce, tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, tous les oiseaux selon leur espèce, tous les petits oiseaux, tout ce qui a des ailes. Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair ayant souffle de vie. Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Puis l'Eternel ferma la porte sur lui. Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre. Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes". 
 
Voilà un cataclysme qui fait sourire les adorateurs de la déesse science, et qui, ironiquement, décrivent un globe couvert d'eau jusqu'au dessus du sommet de L'Everest, ajoutant, narquois, qu'une telle quantité d'eau n'existe pas sur notre belle planète bleue. 
- Avant de se moquer du déluge, qu'ils aillent se mettre d'accord sur l'explication de l'arrivée de l'eau sur la Terre. 
 
- Nous répondons simplement que s'il en eut été ainsi, nous n'y verrions rien qui puisse nous étonner. L'Eternel est tout puissant et s'il le voulait il le ferait.   
 
Mais il en fut autrement. Les hommes d'avant le déluge vivaient collectivement en un territoire aux limites indécises. La généalogie très précise de Seth à Noé prouve que ces hommes vivaient en une sorte de société patriarcale. C'est sur ces hommes et sur ce territoire que le météore s'abattit, il était inutile qu'il englobe toute la surface de la planète. 
 
Le lecteur qui lit la suite dans Gen.7:21 à 10:32 ne manquera pas de remarquer : 
 
- Qu'à la sortie de l'Arche, le premier geste de Noé fut de bâtir un autel et d'offrir des holocaustes en sacrifiant des animaux prélevés parmi les sept couples d'animaux purs. 
- Que Dieu bénit Noé en employant les mêmes paroles qu'il a dites à l'homme naturel (comparez Gen.1:28,29 à Gen.9:1,2,3 et 9:7)  
- Que Dieu imposa une loi : 
 
"Vous ne mangerez point de chair avec son âme",  
 
Et il ajouta: 
 
Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère. Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image. 
Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle. 
Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant: 
Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous; avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre.  
J'établis mon alliance avec vous: aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre. 
_  
 
"Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. 
 
Les fils de Japhet furent: Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras," et la suite… etc. C'est par eux qu'ont été peuplées les îles des nations selon leurs terres, selon la langue de chacun, selon leurs familles, selon leurs nations." 
 
"Les fils de Cham furent: Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan et la suite… etc. Ce sont là les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations." 
 
"Il naquit aussi des fils à Sem, père de tous les fils d'Héber, "  etc. Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations." 
 
"Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c'est d'eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge." 
 
Moïse remonte alors le cours de sa chronique et relate un événement qui est advenu au début de la longue généalogie des fils de Noé, événement qui est à la base de la dispersion des hommes sur toute la planète, et qui porte de nom de : tour de Babel. 
  
"La terre avait une seule langue et les mêmes mots." 
 
Plusieurs s'imaginent qu'au Paradis on parle leur langue maternelle. Dans la vie éternelle on parle la langue de Dieu, et c'est en cette langue que le Seigneur nous parle; notre esprit, qui connaît ce langage, nous le transcrit sous une forme intelligible pour notre âme, qui, à son tour, le traduit en paroles de notre langue. 
   
"Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent".  
 
La marche vers l'ouest, de la postérité de Noé, à la recherche d'une meilleure terre pour s'installer, implique qu'elle s'éloigne de la zone dévastée par le déluge.  
 
"Ils se dirent l'un à l'autre: Allons! Faisons des briques, et cuisons-les au feu".  
 
C'est ici le point capital de cette tragédie; pour la première fois de l'histoire biblique, l'homme utilise le feu, c'est-à-dire qu'il utilise de l'énergie, pour transformer la matière.  
C'est l'aube de l'alchimie qui aura son apogée au Moyen-Age, laquelle n'aura de cesse à sonder l'hermétisme pour trouver l'élixir de longue vie, la pierre philosophale ou toute autre matière de rendre l'homme semblable aux dieux. S'ensuivra la chimie, la physique nucléaire, la quête du boson de Higgs, et de l'ion, qui produit l'attraction universelle, en passant par création de protéines, d'enzymes, d'hormones, de bactéries, etc. afin de manipuler l'ADN, et de créer un homme parfait et immortel, ou presque.  
 
"La brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment".  
 
C'est ici le début de l'exploitation de la planète, exploitation qui commence à faire ressentir ses effets. 
 
"Ils dirent encore: Allons! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel". 
 
Toucher le ciel n'est-ce pas là l'intention d'entrer par la force dans le royaume de Dieu? 
 
"Et faisons-nous un nom"! 
 
Se faire un nom: que cache cette expression, sinon une idée de grandeur, de puissance, de domination et d'orgueil?  
 
"Afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre". 
 
Depuis le commencement, les hommes sans Dieu, se sentent en sécurité dans le nombre: unis nous sommes plus forts, disent-ils, ajoutant moult slogans du même genre qui galvanisent les foules, laissant croire que plus grand est le nombre, mieux les désirs seront satisfaits. 
 
"L'Eternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l'Eternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté".  
 
Voilà la signification profonde de "faisons-nous un nom" : possédant l'art de modifier la matière, les hommes s'imaginent être dieu. Effectivement l'homme est comme Dieu (Jean 10:34) mais il ne le devient pas par le chemin de la domination sur la matière, mais par la voie du renoncement à lui-même. Col.3:1à 8  
 
"Allons! Descendons, (notons le pluriel) et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres. Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Eternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Eternel les dispersa sur la face de toute la terre." 
  
Une ère nouvelle commence et la race de l’homme actuel se répand sur la Terre. Ce n’est pas une refonte, mais la continuité de la création. Chaque fois que, selon le plan de Dieu,  l'humanité monte une marche, un homme est là pour accomplir la volonté de l'Eternel: Noé, Abraham, les prophètes, les apôtres et beaucoup d’autres, plus ou moins connus, voir totalement inconnus, acteurs ou catalyseurs, ils activent la progression de l'humanité vers son accomplissement. De même, Dieu choisit celui qui doit apporter la décadence, car l’humanité est aussi condamnée à pratiquer le mal et à disparaître de la planète; cela n'est-il pas écrit dans  l’Apocalypse?  
 
Toutefois, le plus grand événement qui puisse être fait pour la régénération de l’espèce humaine, est celui que Jésus-Christ a accompli lorsqu’il est descendu dans sa création, sous la forme d’un homme, pour apporter un salut parfait, unique et éternel.  
 
Qui n’a entendu dire: il est bien regrettable qu’Adam ait mangé du fruit interdit !  
 
Si, Eve et Adam n’avaient pas désobéi, ils auraient alors vécu dans le Jardin jusqu’à leur mort; quelle mort? Si mort il y eut, car il se peut qu'ils ne pussent mourir puisque la mort est le résultat du péché, c'est à dire de la désobéissance. Ro.6:23. Quelle désillusion pour les "refaiseurs" de mondes, les mythomanes et autres façonniers de littérature spectacle, qui conduisent le "bon peuple" dans l'obscurantisme.  
 
Relisons le texte où, justement, il est question de la responsabilité d'Adam. Nous constatons premièrement que   s'adresse à Eve. Il sait que s'il s'était adressé à Adam la tentation aurait peut-être offert plus de résistance, car il sait que, plus l'homme vit en relation avec Dieu, plus il est difficile de le faire pécher. 1Jean.5:18 Sachant cela, pour atteindre Adam, il se tourne vers Eve, vers la chair de la chair (Gen.2:23) de celui qu'il veut atteindre. Certes Eve avait aussi un âme vivante, mais elle l'avait reçue par la chair, Adam l'avait reçue directement de Dieu. Eve séduite, devient alors séductrice, c'est là l'une des stratégie du Malin. Adam succombe et porte effectivement la responsabilité des conséquences de son acte, car, jusqu'à hier, l'homme était responsable de sa femme, de ses enfants, et du reste. Qu'en est-il aujourd'hui? 
 
On pourrait alors demander: qu'en est-il de l'homme naturel ? A-t-il été tenté aussi par Satan? Nous savons que Satan harcèle particulièrement ceux qui ont l'Esprit de Dieu. L'homme naturel ne lui offre que peu de résistance, car 
 
"l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge" . 1Cor:2:14. 
 
Mais, pourrait-on ajouter: Quel est le rôle de l'homme du 6ème jour? N'est-il pas le commencement de l'homme? 
 
"Ce qui est spirituel n'est pas le premier, le premier est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite." 1Cor.15:46. 
 
Dès le début il y a eu deux sortes d’hommes: celui qui ne connaissait pas Dieu et celui qui le connaissait, l’homme naturel et l’homme spirituel, etc. Mais Dieu a voulu que les deux se fondent en un seul: l'homme dit "moderne".  
 
Quel était donc ce fruit interdit, si extraordinaire et si important?  
 
La réponse est simple: c’était tout naturellement un simple fruit. Pourquoi vouloir lui attribuer des qualités ésotériques, alchimiques ou kabbalistiques? L’unique différence qui le caractérisait des autres fruits est qu’il était frappé d’interdit, ce qui n’influençait en rien sa qualité et sa structure. Ce fruit-là ne devait pas être mangé, c'est aussi simple que selon la loi mosaïque on ne doit pas manger de tel ou tel aliment. Ce fruit ne contenait aucune matière douée d'un pouvoir particulier; pourquoi en aurait-il eu? A quoi, s’il en eût eu, cet éventuel pouvoir aurait-il pu servir? S'il en eût été ainsi, Dieu nous l’aurait fait savoir. L’importance de ce fruit résidait en ce qu’il symbolisait la loi. Dieu a choisi une chose courante en ce Paradis pour enseigner l’obéissance. Les religions n'appliquent-elles pas le même concept lorsqu’elles décrètent que tel ustensile est un objet de culte, qu’il est sacré et réservé à la prêtrise, et que l’usage de cet ustensile par un laïc est un sacrilège, bien que cet accessoire ne soit, en lui-même, qu’un objet semblable à des milliers d’autres, d’utilisation vulgaire.  
 
Eve a compris qu'en désobéissant elle accédait à la connaissance. Quand nous désobéissons nous agissons comme si nous étions dieu. Si je désobéis je crois exercer ma volonté, donc je suis maître de mes actes et maître de mon destin: je suis semblable à Dieu. Obéir et désobéir sont une fonction essentielle que Dieu a mise dans l’âme de l’homme. L’obéissance est la vertu primordiale pour une relation avec le Père Tout-Puissant; la désobéissance est le péché fondamental et nécessaire pour acquérir la connaissance du bien et du mal. C’est en obéissant et en désobéissant que l’enfant apprend les règles de la société. C'est parce qu’il est pécheur que l’homme peut comprendre l’infinie faiblesse de sa condition et reconnaître la grandeur, la bonté et l’amour de son créateur.  
 
Peut-on croire sincèrement que Dieu dût alors faire face à une situation inattendue et qu'il n’ait pas prévu que Eve et Adam désobéiraient!? N’est-ce pas lui qui les a créés? L’ingénieur ne sait-il pas ce que fera la machine qu’il a conçue? N'est-il pas écrit: 
 
"Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous." Ro.11:32.  
 
Comment Dieu aurait-il pu dire, dès la création d'Eve: 
 
"C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère", 
 
ceci avant que l’acte de séduction et de désobéissance ait été accompli! De quel père, quelle mère, de quelle famille s’agissait-il à ce moment-là? Cette prédiction est hautement significative de ce qui devait advenir par la suite. Peut-on croire réellement que Dieu puisse être surpris de voir que Adam et Eve aient été tentés de connaître le bien et le mal? Dieu n’a-t-il pas prévu qu’il en serait ainsi? Dès le commencement des temps, Dieu a voulu que ses créatures, qui lui sont semblables, qu'elles connaissent le bien et le mal. N'a-t-il pas dit: 
 
"faisons l'homme à notre image."? 
 
N'a-t-il pas confirmé en disant: 
 
"voici, l’homme est devenu comme l’un de nous", c'est à dire comme Dieu et comme Christ, pour la connaissance du bien et du mal" ? 
 
Dieu a créé l’homme du septième jour, en lui insufflant son Esprit, afin qu'il devienne fils de Dieu. 
 
 
Car tous ceux 
qui sont conduits 
par l’Esprit de Dieu  
sont fils de Dieu. 
Ro.8:14. 
 
 
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Mat.12:8,12    Ou, n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables? Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n'auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. 
      
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Luc 14:5  Puis il leur dit: Lequel de vous, si son fils ou son boeuf tombe dans un puits, ne l'en retirera pas aussitôt, le jour du sabbat? 
 
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1Thes.5:19   N'éteignez pas l'Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; abstenez-vous de toute espèce de mal.  
       
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Ephé.2:1,3     Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres...  
      
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Ecclé.3:11     Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin. 
 
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Esaïe 64:8.     Cependant, ô Eternel, tu es notre père; Nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l'ouvrage de tes mains.  
- voyez aussi Job.10:8 
 
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Luc.24:27    Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. 
      
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1Jean.5:18      Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. 
           
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Jean;5:17 : Mais Jésus leur répondit, mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi je travaille. 
  
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