Le bien et le mal 
 
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Un thème philosophique qui a traversé les âges et est resté d’actualité, est indubitablement celui de la connaissance du bien et du mal. Depuis que l’homme vie en société, il lui a fallu établir des lois et des règlements spécifiant les droits et les devoirs de chaque membre de la communauté. Les dieux, par l’entremise des sorciers, précisaient ce qu’il fallait faire ou ne pas faire. Ces droits et ces devoirs sont à l’origine du bien et du mal; le bien c’est agir selon la loi, lorsqu’on sort du cadre de la loi on entre dans la sphère du mal. Il s’ensuit que la communauté est contrainte de réagir à la menace que constitue l’auteur du mal, lequel devient ainsi un corps étranger. Les peuples primitifs adoptaient généralement une solution radicale: le bannissement ou la mort de celui, ou de celle, qui avait osé braver le consensus, voire les tabous de la tribu. 
 
 
L’apparition de la civilisation et sa cohorte de penseurs amena les hommes à se poser la question de l’origine et de la nature de la loi. Qu’est-ce que la loi? D’où vient-elle? Qui a le droit d’édicter des lois? Dans quelles limites la loi peut-elle intervenir dans la vie matérielle, sentimentale et spirituelle des hommes? Ainsi on en vint à disséquer les lois, à en étudier les formes et les contenus, à les opposer les unes aux autres afin de tester leur efficacité. Sous couvert d’éthique, des codes furent institués pour chaque classe de personnes, d’âge, de profession etc. pour chaque circonstance de la vie. Il fallait non seulement codifier les agissements, mais encore prévoir les comportements, ce qui était, et est toujours, une façon de les susciter. La particularités du législateur moderne est qu'il doit prévoir, selon le système communautaire: 
  
Soit : énumérer tout ce qui est interdit. 
Ce qui légalise tout ce qui n'est pas interdit.  
 
Soit : énumérer tout ce qui est permis. 
Ce qui interdit tout ce qui n'est pas permis.  
 
Le législateur se voit contraint, à chaque événement nouveau, de créer une loi adaptée à une situation imprévue. Il s’ensuit que les gouvernements produisent des lois à un rythme effréné, dont le nombre actuel est si grand que personne ne peut les connaître toutes, mais que tout citoyen se doit de connaître puisque nul n’est censé ignorer la loi !! In fine, dans les états dits démocratiques, la loi est devenue un produit politique plastique, qui se métamorphose sous la pression des événements et des pulsions populaires.  
  
En conclusion, nous pouvons dire que, et ainsi qu’il en était dans les peuplades archaïques, la notion de bien et du mal se résout à observer, plus ou moins, les seules lois sociales, puisque notre société a rejeté la loi de Dieu, laquelle est une loi fondamentale, immuable et égale pour tous.  
 
Pour le chrétien, la connaissance du bien et du mal consiste donc à observer tout simplement la loi de Dieu, laquelle se résume ainsi: 
  
1 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. 
 
2 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. 
   
3 Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. 
  
4 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes, car en six jours l'Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. 
 
5 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne. 
 
6 Tu ne tueras point. 
 
7 Tu ne commettras point d'adultère. 
 
8 Tu ne déroberas point. 
 
9 Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. 
 
10 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. 
  
Voilà une explication simple et parfaite du bien et du mal. Le péché, qui est l’autre nom du mal, consiste à désobéir aux commandements de Dieu: il en résulte qu’il n’existe qu’un seul et unique péché: la désobéissance. Tous les autres péchés ne sont que des conséquences de la désobéissance. 
 
Le péché originel, qui jouit d'un prestige particulier dans l'inconscient collectif, en est également une conséquence - Si Eve et Adam n'avaient pas désobéi "le péché" y compris le péché spécial, dit originel, n'eut jamais exité.  
 
De même tous nos péchés sont pardonnés, lavés, oubliés par le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, de même le péché originel, qui, selon la tradition, nous colle à la peau, est également effacé par ce même sacrifice. 
 
Ce que confirme l'apôtre Jean: 
 
Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. 1Jean.5:18 
 
Nous pouvons appararaître pur devant Dieu car : 
 
Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1Jean. 1:7.  
 
 
Les ecclésiastiques se sont évertués à cataloguer les différentes catégories de péchés, les grands, les gros, les petits, les véniels, les mortels et autres dénominations qui créent des péchés pardonnables et impardonnables. De surcroît, ils ont engendré les demi péchés: les pieux mensonges, les omissions, les dits, pas dits, les pensés, pas pensés, etc. ils en ajoutent et en retirent selon les temps et les époques. Ils en ont analysé les origines et ont découvert qu'ils naissaient de la puissance du Malin, puissance de laquelle sont apparus des êtres étranges: succubes, incubes, auxquelles sont venus s'ajouter les elfes, lutins, trolls, farfadets, gnomes et autres habitants d'un monde imaginaire et fantastique qui viennent grossir les mythes et les superstitions qui encombrent la conscience d'un peuple, maintenu volontairement dans l’ignorance par la séduction de promesses fallacieuses concernant un avenir lointain et bienheureux. Toutes ces classifications et appellations ne font qu'affaiblir, voire édulcorer, la vraie substance du péché.   
 
"quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous." Jac.2:10.  
 
Ainsi, pour le chrétien normal, il semble facile de vivre en pratiquant le bien; il suffit de suivre les commandements de Dieu. C'est une vision élémentaire de la réalité. Si le chrétien se satisfait d’agir ainsi, il ne fait qu’imiter le citoyen athée lequel vit selon les lois de son pays. Il s'ensuit que ce qui est bien dans un pays puisse être mal dans un autre, lequel ne le concerne pas; il met en pratique les lois de son appartenance, donc il est un bon citoyen. Il les observe d'autant mieux que les lois de sa nation sont l'expression des tendances sentimentales, religieuses ou financières de la collectivité dans laquelle il vit et à laquelle il participe.  
 
Le chrétien qui veut vivre selon les préceptes de l'Evangile, est confronté à une réalité plus complexe, n’est-il pas écrit: 
 
"Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. - Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Ro.3:19-23.  
 
Ainsi l’observance de la loi, n’est que le passage vers la connaissance du bien et du mal, car Dieu a prévu que l’homme connaisse le bien et le mal afin que la créature soit semblable au créateur.  
  
C’est pourquoi Dieu a créé Satan le tentateur. Il faut que l’homme soit tenté, qu'il désobéisse, tombe dans le péché, éprouve et expérimente les caractéristiques du mal car: 
 
"l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient". Gal.3:22. 
 
Il est impossible que l’homme puisse connaître le bien s’il ne connaît le mal, et qu'il connaisse le mal s'il ne connaît le bien. Ce que confirme Jésus-Christ lorsqu'il s'adresse à ses apôtres et leur dit:  
 
"Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive!" Lu.17:1    
 
Satan n’accomplit-il pas son travail en disant: 
 
"Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal." Gen.3:5.  
 
Ce que Dieu confirme en disant:  
 
"Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal". Gen.3:22 
 
Les ecclésiastiques ont longuement épilogué sur la notion du bien et du mal. Le bien ne leur posa et ne leur pose que peu de problèmes, tant il est clair que le bien consiste simplement à obéir à leur doctrine, à leurs préceptes et à leurs ordonnances. Il n'en est pas de même pour le mal, qui ne pouvait, en aucun cas, provenir de Dieu, puisque Dieu est bon, appelé "le bon Dieu" en cette circonstance. Le bon Dieu! Expression qui, à notre sens, frôle la vulgarité, et qui, dans diverses couches populaires, en est même devenue un juron! Pourquoi le bon Dieu? Parce que dire simplement "Dieu" comporte en soi un concept d'infini, un sentiment d'isolement devant une immensité informelle sans bornes, inaccessible. Tandis que dire "le bon Dieu" est rassurant, ainsi Dieu est réduit à la mesure de l'homme. La bonté est compréhensible, agréable, d'autant plus qu'elle s'adresse à chacun. Ainsi selon les ecclésiastiques, le "bon" Dieu ne peut faire le mal, d'autant que sa bonté donne l'impression que nos péchés seront facilement pardonnés. Il en résulte que le mal ne provient et ne peut provenir que de Satan. Non et non, s'exclament-ils, Dieu, qui est si bon, ne peut pas avoir créé Satan! 
 
Ce qui sous-entend que Dieu ne serait pas tout puissant. 
 
S'ils avaient lu l'Ecriture ils sauraient que tout est dans la main de Dieu, le bien comme le mal, comme l'Ecriture nous l'atteste en de nombreux versets. N'est-il pas écrit:  
 
"Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l'Eternel en soit l'auteur? Amos.3:6  
 
"L'esprit de l'Eternel se retira de Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l'Eternel." 1Sam.16:14 
 
"Voilà pourquoi l'Eternel a fait venir sur eux tous ces maux." 1Roi.9:9 
 
"Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël: Je vais faire venir sur Jérusalem et sur Juda des malheurs qui étourdiront les oreilles de quiconque en entendra parler. 2Roi.21:12 
 
"Voici, je vais faire venir des malheurs sur ce lieu et sur ses habitants, selon toutes les paroles du livre qu'a lu le roi de Juda." 2Roi.22:16  
 
"L'Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur. Prov.16:4  
 
"Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres." Job.2:10  
 
Les apôtres n'ont pas posé de questions inquisitoires: où, quand, comment, pourquoi? Ils ont prêché l'Evangile sans rien y ajouter ni retrancher. Il fallut en arriver à l'ère des ecclésiastiques pour que ceux-ci, dans leurs ébats philosophiques et religieux, en soient venus à se poser des non questions. 
Ayant déterminé que le mal était généré par Satan, ils sondèrent l'Ecriture afin de mieux le connaître et pouvoir le combattre.  
 
Qui est Satan, d’où vient-il? 
 
Les augures inventèrent un puissant archange qui aurait tenté de s’élever à la hauteur de Dieu et de s’asseoir sur son trône, mais Dieu s'en étant aperçu, aurait réagi, et pour le punir, l’aurait expulsé des cieux et précipité sur la Terre. Etrange punition !? 
 
Ils argumentent en citant:  
 
D'une part, 
 
"Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l'aurore! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations." Esa.14:12 
 
et ils y ajoutent la parole de Jésus-Christ:  
 
"Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair." Luc.10:18.  
 
Et d'autre part,  
 
"Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Ton cœur s'est élevé, et tu as dit: Je suis Dieu, Je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers! Toi, tu es homme et non Dieu, Et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu." Ezé.8:2  
 
Reprenons ces deux arguments.  
 
-- Qui ou quel est cet astre brillant? L’Ecriture est explicite, il s’agit du roi de Babylone et seulement du roi de Babylone qui est l'exemple parfait de l'orgueil. Babylone la grande dont le nom signifie: la Porte de Dieu! Il est le symbole de tous les dictateurs qui se croient dieu. 
 
Pourquoi Satan tombe-t-il comme un éclair? Tout simplement parce que la puissance de Satan est vaincue par le sacrifice de Christ. 
 
"Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom." Luc.10:17.  
 
 
-- Tyr signifie 'rocher' la ville est ainsi nommée parce qu'elle s'est établie sur un rocher; ville d'une grande activité industrielle et maritime, elle commerce en parcourant les mers. Mais ce n'est là qu'une ville, brillante et orgueilleuse, à l'instar de Babylone, à laquelle elle finit par se soumettre. Les ecclésiastiques qui veulent voir en elle l'origine de Satan, ont une lecture de l’Ecriture pour le moins étrange; mais qu'il y a-t-il d'étrange à ceux qui se dressent au-dessus de la Parole, déclare qu'elle est imparfaite et la modifie?  
 
"Quelques-uns, s'étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours; ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu'ils disent, ni ce qu'ils affirment" Timo.1:6 +++  
 
Poursuivons sur ce sujet et examinons ces vaticinations.  
Ainsi Dieu se serait trompé en créant des anges et des archanges de façon aléatoire, les uns fidèles, les autres rebelles. Puis ayant eu vent de la conspiration, Dieu aurait banni le traître et, chose incompréhensible, lui aurait alors, en compensation, donné de grands pouvoirs pour le malheur des futures créatures qui peupleront la planète. De plus, cet archange aurait eu un plus grand pouvoir que le Seigneur Jésus, le Christ, le fils unique de Dieu, qui était auprès du Père dès le commencement. Or, Jésus dit de lui-même: 
 
"En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement". Jean.5:19.  
 
Ainsi le Fils ne peut faire que ce que veut le Père, et un simple archange, parmi d’autres, aurait pu, lui, se révolter contre son créateur!? 
 
"Néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes." 1Cor.8:6.  
 
C’est aussi pour les pharisiens d'aujourd'hui que Seigneur rappelle la prophétie d'Esaïe: 
 
"Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse". Mat.13:14,15  
 
Notons encore que les prophéties sur le roi de Babylone ou sur le roi de Tyr, qui, selon les exégètes expliquerait l'origine de Satan, semblent pour le moins confuses. Il faudrait que les nouveaux pharisiens assistés de leurs scribes mettent de l'ordre dans leurs doctrines et qu'ils se décident: ou bien c'est Babylone, ou bien c'est Tyr. Cette indécision n'est-elle pas suspecte !?. Par ailleurs, et selon ces mêmes exégètes, il aurait fallu attendre vers 750 av. JC (10 siècles après Abraham) pour que Esaïe prophétise sur Babylone, et vers 580 av. JC (8 siècles après Moïse) afin que Ezekiel prophétise sur Tyr, pour dévoiler cette prétendue tragédie, alors que Moïse, qui a rédigé le Pentateuque sous la directive du Saint-Esprit, n'en fasse aucune mention. 
  
Les pharisiens modernes ont perdu le contact avec Dieu et avec Christ, les Eglises se sont sécularisées et elles ont inversé leur mission: au lieu de mener le peuple vers Dieu, elles se servent de Dieu pour attirer le peuple à elles, en prétendant que c'est par elles, et elles seules, que passe le chemin du paradis. Le résultat est que le peuple est paganisé; 
 
"c'est un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l'Eternel, qui disent aux voyants: ne voyez pas! Et aux prophètes: ne nous prophétisez pas des vérités, dites-nous des choses flatteuses, prophétisez des chimères!" Esa.39:9,10  ++++ 
 
L’Europe, dont la culture était basée sur le christianisme, est devenue athée. Elle a rejeté Dieu et l’Evangile qu'elle a remplacé par la psychologie, qui, désormais, est la religion universelle, au-dessus des autres qu'elle a gangrenées. Le résultat ne s’est pas fait attendre, la loi de Dieu est abrogée, puisque Dieu n’existe pas. La "psy" prêche un évangile nouveau où la notion de péché est exclue. Chacun est son propre dieu, et doit se trouver, se réaliser en agissant selon ses sentiments, ses aspirations et ses pulsions.  
 
Le renoncement à soi-même, prêché par Jésus-Christ, est suranné, il est remplacé par la recherche du plaisir. 
 
"Et voici de la gaieté et de la joie! On égorge des bœufs et l'on tue des brebis, On mange de la viande et l'on boit du vin: Mangeons et buvons, car demain nous mourrons!" Esa.22:13.  
 
Les enfants ne respectent plus leurs parents, ni leurs enseignants; pourquoi le feraient-ils? Les gouvernements ont créé le droit des enfants, ce qui est une bonne chose, mais ont omis d'y adjoindre les devoirs, ce qui est destructeur. Ayant perdu leurs droits d'éducateurs, les parents ne sont plus que des pourvoyeurs de soins et de nourriture. Quant aux enseignants, n'ayant plus le pouvoir de récompenser ni de sévir, ils enseignent au gré des réformes qui tentent vainement de combler des lacunes aggravées par les sempiternelles réformes. N'est-il pas écrit: 
 
"Celui qui ménage la verge hait son fils, mais celui qui l'aime cherche à le corriger". Prov.13:24. 
 
Ainsi ne pouvant corriger, les acteurs de l'éducation et de l'enseignement sont contraints de capituler, perdent courage, et les enfants deviennent des asociaux.  
 
L’adultère est un concept archaïque, le sexe est banalisé, et l'infidélité n’est qu’un épisode, un interlude parmi les servitudes et la routine d'une vie trépidante à la recherche du loisir. Psychologues et philosophes s'accordent et professent qu'il est insensé de prétendre qu'un homme et une femme puissent s'engager à vivre ensemble toute une vie. 
 
Le mensonge fait parti du savoir-vivre, malheur à celui, ou à celle, qui s’aventure sur la voie de la vérité.  
 
Le voleur est un pauvre qui a succombé à la tentation offerte par l'insolente richesse d'autrui et qui, à cause des carences de l’époque, estime ne pas avoir d'autre choix que de vivre de ses larcins. 
 
Le meurtrier est un malade mental, qu’il faut soigner, thérapie qui n'est plus du ressort de la justice, mais du psychiatre, désormais seul juge du sort d'un psychopathe, lequel a plus de chance de sortir plus vite "guéri" de sa clinique que le voleur ne sorte de sa prison.  
 
Il est écrit: 
 
"Ils ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler leurs enfants au feu en holocaustes à Baal: ce que je n'avais ni ordonné ni prescrit, ce qui ne m'était point venu à la pensée". Jéré.19:5.  
 
"Ils ont bâti des hauts lieux à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour faire passer à Moloc leurs fils et leurs filles: ce que je ne leur avais point ordonné; et il ne m'était point venu à la pensée qu'ils commettraient de telles horreurs pour faire pécher Juda." Jéré.32:35.  
 
Les nouveaux prêtres de la société, dite moderne, ne font-ils pas de même aujourd’hui, puisque toute femme a le droit légal de tuer l’enfant de son mari ? L'esprit de Baal et de Moloc est toujours parmi nous, ils portent d'autres noms: confort, loisirs, sexe, carrière, fortune, mondanité, égoïsme, etc. c'est à ces dieux là que l'on offrent des sacrifices humains. 
 
Nous en sommes arrivés, à une situation telle que le nom de "Jésus" éveille la suspicion. Suspicion confirmée par les consignes données aux fonctionnaires de l'Etat, consignes qui sont à l'origine de l'événement suivant: 
 
Un jeune enfant, conversant avec ses camarades de classe leur dit qu'il aimait Jésus. L'institutrice ayant entendu, et selon les instructions qu'elle avait reçues, fit un rapport à ses supérieurs. Il s'ensuivit que la police fit une enquête sur la moralité des parents, afin d'examiner si l'enfant n'était pas manipulé par une secte religieuse! 
 
Au cours des siècles précédents, les Eglises chrétiennes ont prêché l'amour de Dieu et l'amour de Christ; aujourd'hui aimer Jésus-Christ est un acte douteux.  
Notons toutefois que si un enfant, dans une situation semblable, disait qu'il aime Mahomet, ou qu'il aime Moïse, il n'y aurait pas d'enquête, même si un rapport était établi; car il est légitime, qu'un enfant musulman, ou un enfant juif, aime le prophète de sa religion; mais qu'un enfant chrétien aime Jésus-Christ, son rédempteur, représente évidemment un danger pour l'ordre public.  
 
Dans une nation fondée sur le christianisme nous en sommes arrivés à brimer les chrétiens qui vivent selon l'Ecriture. Qu'en sera-t-il demain?  
 
"S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi."  Jn.15:20    
 
Pourquoi en est-il ainsi? D'où vient la décadence du Christianisme? Tout simplement parce qu'il s'est sécularisé. Les Eglises officielles se sont courbées sous le joug de l'athéisme et sous l'influence des mythes de la fausse science, jusqu'à persécuter, elles aussi, les chrétiens évangéliques qui veulent vivre leur foi et selon la parole de Dieu. D'ailleurs, n'est-ce pas là une longue tradition que d'envoyer les vrais chrétiens devant les tribunaux ? Les institutions ecclésiastiques n'ont-elles pas procéde ainsi au cours des siècles passés? C'est pourquoi Jésus à prédit: 
 
"Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait". Jn.15:18-9. 
 
Ce qui est attesté dans Timothée :  
 
"Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés." 2Tim.3:12 
  
Le constat est sans appel: ce n'est pas seulement le christianisme, voire notre société, mais c'est bien notre civilisation qui est décadente. Il n'y a plus de points de repères. Le peuple est conduit au gré des événements, et ne sait où il va, il a perdu confiance en son élite, elle-même en perdition, laquelle tente de perdurer bon an mal an par toutes sortes d'artifices. Personne ne peut dire où est le mal et où est le bien, ce qui était interdit avant hier, a été légalisé hier, et est obligatoire aujourd'hui.  
 
Devant une telle décadence, il existe des chrétiens qui gémissent et s'exclament: 
 
- Ah! Si Adam et Eve n'avaient pas succombé à la tentation, nous serions heureux aujourd'hui sur une planète paradisiaque!  
 
- Avons-nous jamais entendu un raisonnement aussi stupéfiant? Pourquoi ceux qui se disent chrétiens ne veulent-ils pas croire que Dieu a prévu qu'il en serait ainsi. Pourquoi ne lisent-ils pas l'Ecriture jusqu'au dernier livre qui se nomme: l'Apocalypse? Peuvent-ils vraiment croire que Dieu fut soudainement confus lorsqu'il vit que Eve et Adam avaient désobéi !? Peuvent-ils croire sincèrement que Dieu puisse avoir oublié que, lors de sa création, qu’il avait mis en l'homme le virus de la désobéissance? Il fallait que nous connaissions le mal, voilà qui est fait, et c'est par Jésus-Christ, et en Jésus-Christ que nous pouvons maintenant connaître le bien et devenir semblables à Lui. 
 
 
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°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 
La sainte Tradition et la Sainte Ecriture constituent un unique dépôt sacré de la parole de Dieu, confié à l'Eglise ; [...] Il est donc clair que la sainte Tradition, la sainte Ecriture et le magistère de l'Eglise, par une très sage disposition de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu'aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa façon, sous l'action du seul Esprit-Saint, contribuent efficacement au salut des âmes.    — Vatican II, Constitution dogmatique Dei Verbum sur la révélation divine, §10, 
 
Ainsi L'Ecriture, qui est la Parole de Dieu, serait insuffisante pour la secte de Rome qui la modifie, y ajoute des codicilles, des préceptes, ou supprime les versets qui ne lui conviennent pas. 
 
"Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, et grave-les dans un livre, afin qu'elles subsistent dans les temps à venir, éternellement et à perpétuité. 
Car c'est un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l'Eternel, qui disent aux voyants: ne voyez pas! et aux prophètes: ne nous prophétisez pas des vérités, dites-nous des choses flatteuses, prophétisez des chimères! Détournez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, éloignez de notre présence le Saint d'Israël!  Esaïe 30:8,11 
 
2Tim.4:3,  "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs."   
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