LES RELIGIONS
Que sont les religions ? D’où vient cette appellation ? L'origine de ce nom est controversée. Nous y voyons deux idées : reli : relier, et gion : gérer. N’est-ce pas ce qu’il en est ? Les religions ne sont-elles pas un ensemble de personnes "liées" par des lois qui les "gèrent" et qu’elles s’imposent ?
Comment naissent les religions ?
Lorsqu'une personne reçoit une révélation, il s’ensuit que, tôt ou tard, elle la partage avec son entourage. Si la vision est »singulière» et se répand, elle invite les adhérents à s’assembler pour approfondir la nouvelle vérité. Inévitablement, des ‘‘chefs’’ émergent lors de ces assemblées d’étude ; car il en est de la nature même des hommes d’avoir un conducteur pour vivre en société.
Ces chefs ont donc la responsabilité d’organiser les réunions, d’orienter les discussions, et de faire respecter les inévitables décisions desquelles se créent les règlements qui induisent inexorablement la doctrine, c'est alors que se crée l'enveloppe sentimentale de la nouvelle Eglise.
Enthousiastes, les nouveaux adeptes répandent la bonne parole, et le nombre des fidèles grossit. Il faut alors organiser le soutien spirituel des adeptes et l'enseignement des nouveaux venus ; il devient nécessaire de disposer d'un local où la communauté puisse se rassembler, ainsi se crée le vêtement matériel et visible de l'Eglise nouvelle qui peut recevoir plusieurs noms.
C'est alors que commence le contact avec le monde extérieur dans lequel il lui faut s’établir. L’ordonnancement de cette nouvelle situation implique l’institution de diacres lesquels doivent pourvoir aux difficultés matérielles, tant pour le soutien spirituel et corporel des anciens que des nouveaux adhérents, ce qui les contraint à l'observance des lois du pays.
La communauté grandissante accroît la charge de travail des assistants. Ceux-ci, d'abord volontaires à temps partiels, puis à temps plein, qui doivent, nécessairement, percevoir un salaire, lequel est tributaire des ressources financières de l’organisation. Le nombre des fidèles augmentant, le nombre des assistants doit suivre proportionnellement. Or, le financement de l’Eglise provient normalement et totalement des dons des fidèles, ce qui incite les dirigeants à rechercher de nouveaux adeptes, recherche qui a pour effet d’édulcorer la doctrine.
Si l’église prend de l’importance, les politiciens estiment alors qu'elle est une puissante collaboratrice pour faire régner l’ordre public. Ils la reconnaissent officiellement et la considèrent comme un rouage de l’état, ce qui justifie l’aide de ce gouvernement, et a pour effet, à nouveau, d’édulcorer la doctrine.
Il advient, qu’au cours du temps, l’Eglise prenne de plus en plus de pouvoir, jusqu’à ce qu’elle devienne, parfois, prépondérante ; un roi, une langue, une foi. Les communautés non-conformistes sont alors taxées de sectarisme et sont combattues voir détruites. Il en est de même dans les pays à constitution religieuse, dirigés exclusivement par des ecclésiastiques, où la non-conformité aux préceptes de la religion instituée est une condamnation à mort.
Il arrive que, dans la suite des temps, les églises perdent de leur pouvoir par leurs divisions internes. Il est remarquable que toutes les grandes religions ont généré des scissions. Privé d’un soutient faiblissant, les gouvernants réagissent et cherchent un autre appui, qu'ils peuvent chercher en d'autres Eglises, mais, plus généralement, le trouve dans les partis politiques.
Les partis politiques, une autre forme d'Eglise, naissent de la même manière que les religions. A l’origine un visionnaires prêche une nouvelle croyance, un nouveau mode de vie ; une nouvelle société. Les promesses d’un avenir radieux enthousiasme les foules qui adhèrent à la nouvelle religion. Ainsi naquit le marxisme, le communisme, et le socialisme, le gaullisme, le franquisme, le maoïsme, l’humanisme, voir le keynésianisme, l’écologisme, le collectionnisme, l’ésotérisme, et autres religions, que les hommes, puissamment assistés par les force démoniaques, se créent espérant que leurs croyances leur apporteront le salut, ou pour le moins le bonheur.
Chaque fois que des groupes s’assemblent pour adorer une idole nouvelle, il se crée une religion puis une Eglise. En exemple: le football, qui exalte les foules, religion moderne pour laquelle, au cours de ses grandes messes, des adeptes en arrivent à s’entretuer.
Le XXème siècle a été, non seulement un grand producteur d’idoles de mythes et de superstitions, mais encore a fait naitre la religion quasi universelle : la psychologie, qui, comme les autres, est le produit d’un visionnaire, suivi par d'autres, chacun ayant créé sa religion. La psychologie, selon ses diverses chapelles, est devenue la religion officielle de nombreuses nations dont le nouvel adage est : un peuple, une psychologie, une informatique.
Ce qu'on nomme christianisme actuellement est constitué d'une diversité de religions; toutes se sont égarées dans leur religiosité. Il n'y a aucune Eglise qui soit chrétienne même si elle est reconnue dans le monde entier. Toutes se sont perverties en instituant leur doctrine, laquelle serait la vraie, la seule qui sauve. Toutes celles qui se disent chrétienne ne sont en réalité que des religions semblables à toutes autres répandues dans le monde.
Le XXème siècle a vu naitre de nombreuses communautés, qui, peu à peu sont devenues des mini-religions. Dans chaque communauté se développe une doctrine spécifique bien qu'elles prétendent observer l'entière parole de Dieu. Certes, quand elles ne modifient pas l'Ecriture leur prédication tend à se focaliser sur certains versets, avec une certaine propension à passer sous silence les versets anti psychologiques.
Les communautés, comme leurs grandes sœurs officiellement admises par les pouvoirs en place, ne sont pas épargnées par la pression du monde; les fondateurs sont contraints de gérer leur communauté comme une entreprise, ce qui, parfois, les conduit à instituer une dynastie.
Il n'y a aucune Eglise chrétienne, toutes sont créées et gérées par des hommes, donc toutes sont entachées d'erreur, sinon de péchés, voire de blasphèmes.
La seule Eglise chrétienne est l'Eglise de Christ.
Elle ne comporte aucun précepte ajouté par les hommes.
La Parole de Dieu est la seule voie à suivre.
Elle ne présente aucune organisation de quelle forme qu'elle soit.
L'Eglise de Christ est spirituelle et uniquement spirituelle.
Elle est constituée par ceux qui sont répartis dans le monde. Ceux qui sont nés de nouveau et ont reçu le Saint-Esprit, et pratiquent l'entière Parole de Dieu; ils ont la foi de Jésus et vivent en paix dans la joie de leur salut car leur vie est en Christ.
Serait-ce à dire que le chrétien vit comme un ermite au milieu d'un désert ?
Si quelques-uns peuvent vivre ainsi, c'est un grand avantage. Néanmoins, il y a des chrétiens répartis dans diverses Eglises et communautés. Ce sont ceux qui vivent selon l'Ecriture. Eclairés par l'Esprit-Saint ils progressent dans la connaissance de Dieu et agissent selon l'enseignement de l'Esprit de Christ qui est en eux. Ils sont alors des flambeaux dans leur Eglise ou dans leur communauté. Ils s'y maintiennent et y témoignent aussi longtemps qu'ils n'en sont pas expulsés. - aujourd'hui on ne les met pas sur le bûcher - S'ils sont rejetés, leur foi dans le Seigneur en serait-elle ébranlée ? Loin de là; le Seigneur qui est en eux les guide et ils vont en paix sur le chemin que l'Eternel a préparé pour eux.